Prunier sauvage
Nom scientifique
Prunus spinosa.
Famille (Nom latin et nom entier)
Rosacées (Rosaceae)
Famille/taxonomie (nombre espèces présentes dans la famille)
Il appartient à la famille des Rosacées (Rosaceae), dans le clade des Eudicotylédones, ordre des Rosales, sous-famille des Amygdaloideae, tribu des Amygdaleae. Cette famille regroupe de nombreuses espèces fruitières (cerisiers, abricotiers, pêchers, pommiers, poiriers) et se caractérise par des fleurs à cinq pétales, un hypanthium bien développé et des fruits charnus comme les drupes ou les pommes.
Longévité
C’est un arbuste vivace et très rustique qui peut vivre plusieurs dizaines d’années et se régénère facilement par ses drageons.
Statuts de protection (national, régional)
Il n’a pas de statut particulier de protection en France, car il est commun et largement répandu.
Anecdotes
Ses fruits, appelés prunelles, sont extrêmement astringents à l’état frais, mais ils deviennent sucrés après les premières gelées. Dans les campagnes, on les utilisait pour préparer des confitures, des gelées et des liqueurs comme la « prunelle » ou le « sloe gin » en Angleterre.
Les haies de prunelliers sont très utiles pour la faune : leurs fleurs printanières nourrissent les insectes pollinisateurs, et leurs fruits constituent une ressource hivernale pour les oiseaux. Le bois, dur et dense, a aussi servi à fabriquer des manches d’outils et des cannes.
Contraintes et adaptations (sécheresse, incendies, piétinement)
Le prunellier est un arbuste très rustique, qui supporte aussi bien le froid que les sols calcaires ou pauvres. Il a une forte capacité à drageonner, ce qui lui permet de former des fourrés impénétrables grâce à ses épines acérées.
Milieu (maquis, sol, climat)
On le retrouve fréquemment dans les haies champêtres, les lisières forestières, les friches, les talus et les coteaux calcaires ensoleillés.


