Romarin officinal

Romarin officinal

 

Nom scientifique

Rosmarinus officinalis.

Famille  (Nom latin et nom entier)

Lamiacée - Lamiaceae.

Famille/taxonomie (nombre espèce présente dans la famille)

Les Lamiaceae ou Labiatae, communément appelées Lamiacées, Labiacées ou Labiées, sont une importante famille de plantes dicotylédones (Plante angiosperme dont la graine possède deux cotylédons, généralement égaux.) qui comprend environ 6 000 espèces et près de 210 genres. 

Longévité

Entre 10 et 20 ans.

Statuts de protection (national, régional)

LC préoccupation mineure.

Anecdotes

Un alcoolat de romarin créé en 1370 pour la reine de Hongrie prit le nom d’Eau de Hongrie. La légende raconte qu’elle aurait reçu cette eau merveilleuse des mains d’un ange… L’histoire a retenu que l’usage intensif qu’elle fit de cette eau tout au long de sa vie l’aida à conserver sa beauté, ce qui lui valut à 72 printemps d’être demandée en mariage par le prince de Pologne !

Contraintes et adaptations (sécheresse, incendies, piétinement)

Le Romarin illustre parfaitement ce que l’on appelle les adaptations à la sécheresse. Ses feuilles étroites et relativement courtes limitent l’évapotranspiration. En retournant la feuille, vous remarquerez qu’elle porte une bande blanche bordée de bourrelets vert foncé. Contrairement à une feuille classique bien plane, celle du romarin a des bords repliés en dessous. Lorsque l’eau vient à manquer, le buisson resserre au maximum ses feuilles pour réduire d’autant les assauts du soleil. À cette remarquable adaptation s’ajoute la structure spéciale de la face inférieure blanche. Cette couleur est due à la présence de poils très serrés, dont la forme est, elle aussi, particulière. Le poil du romarin est ramifié à la manière d’un tronc portant des branches principales ; le dessous de la feuille, à l’ombre, est en quelque sorte couvert d’une “forêt” de poils qui retient l’humidité (lorsque celle-ci est présente) et la protège de la déshydratation. C’est sur ce côté que sont situés les stomates, orifices à ouverture variable permettant les échanges gazeux de la feuille et par lesquels l’évapotranspiration se fera. Mais l’adaptation va encore plus loin chez le Romarin, car, mêlées aux poils ramifiés, des glandes (poils glanduleux pour certains ouvrages) vont diffuser la journée leur production nocturne d’essence aromatique. L’évaporation de celle-ci aura pour effet de rafraîchir les feuilles à la manière d’un brumisateur, ce qui réduit encore l’impact du soleil.  

Milieu (maquis, sol, climat)

Il pousse dans la garrigue et les terrains calcaires, c'est-à-dire dans les sols pauvres et secs, en plein soleil. Il pousse souvent entre les rochers, sur terrains caillouteux.

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